La 5e édition de l’étude Entrepreneurs menée par BNP Paribas Wealth Management permet d’en savoir plus sur la façon dont les entrepreneurs les plus riches réalisent leurs placements financiers. Une vaste enquête qui s’est penchée sur plus de 2700 entrepreneurs fortunés dans 23 pays d’Europe, d’Asie, du Moyen-Orient et des États-Unis. Une étude riche d’enseignements sur les meilleurs placements.
L’étude réalisée par BNP Paribas Wealth management fait ressortir un fait notable : les entrepreneurs les plus riches ont la reconnaissance du ventre car les placements financiers qu’ils effectuent majoritairement sont à destination de l’écosystème entrepreneurial. Mais ils sont également enclins à assumer une haute dose de risque, avec en retour une possible forte rentabilité, car leurs placements sont en priorité effectués sur les marchés financiers, une situation inédite depuis que l’étude est réalisée.
Le marché des « actions » représente en effet la toute première classe d’actifs dans les portefeuilles de cette catégorie d’entrepreneurs d’élite. Après des années compliquées, les marchés financiers internationaux ont repris des couleurs, et les entrepreneurs ont repris confiance. Résultat : le meilleur placement est selon cette approche celui des actions pour 20% du total de leurs investissements. Mais les actions d’entreprises ne constituent pas l’unique placement boursier qui attise la convoitise des entrepreneurs les plus aisés. D’autres supports financiers arrivent juste après : les produits de taux de change et de crédit sont considérés comme le meilleur placement à court terme, représentant 17% du portefeuille total investi.
Si les marchés boursiers constituent à eux deux près de 40% du portefeuille de placement des entrepreneurs les plus riches et influents du monde, l’étude témoigne cependant d’une belle diversification. Car 85% de ces entrepreneurs accomplissent des investissements dans des entreprises à fort potentiel de développement. Et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, ils injectent 17% de leurs ressources financières dans leur propre entreprise.
Les liquidités représentent 14% de leurs placements tandis que le private equity – ou capital-investissement – se positionne bien, avec 10% du portefeuille total.
Une diversification de placements qui ne se cantonne pas à ces seuls investissements :
Enfin, les donations et actions philanthropiques réunissent tout de même chacun 2% des placements de ces entrepreneurs.
L’autre enseignement de l’étude réside dans les différences notables de pratiques en fonction des zones géographiques. Les entrepreneurs du Moyen-Orient investissent majoritairement dans le private equity – pour 67% d’entre eux -, tandis que ceux de la zone Asie-Pacifique privilégient le capital-risque à 54% et les startups. Les entrepreneurs européens plébiscitent les investissements angels à 27%.
Mais un point commun ressort des pratiques des entrepreneurs, et ce peu importe la zone géographique. Ils sont 55% à favoriser les placements au sein d’entreprise active sur le secteur technologique, un secteur d’avenir.